Les Chéloïdes ?
Présentation générale des chéloïdes :
Une chéloïde ou cicatrice chéloïdienne est une cicatrice provoquée par une prolifération anormale du tissu cutané (derme) au niveau d’une blessure guérie.
Elle est généralement appelée cicatrice fibroproliférative, car les fibroblastes (cellules de la peau) fabriquent trop de collagène et qu’une accumulation de ce dernier, forme un épaississement du tissu cutané et donc le développement de la chéloïde.
Une cicatrice chéloïdienne se développe en relief avec une coloration rose/rouge/brun, elle ne régresse pas spontanément et elle s’étend au-delà de la région traumatique/lésionnelle. Elle est le résultat d’un processus cicatriciel bien spécifique au niveau du derme.
Différence entre une cicatrice hypertrophique et une cicatrice chéloïdienne :
La cicatrice Hypertrophique possède une régression après plusieurs mois généralement 1 an, et elle est limitée à la région traumatisée et possède une forme régulière.
La cicatrice chéloïde n’a pas de régression et est en développement continue avec une extension de la cicatrice au-delà de la région traumatisée avec une forme irrégulière.
Les Origines
La cicatrice chéloïde née d’une lésion cutanée ou plus essentiellement d’un traumatisme de la peau. Il arrive souvent à la suite d’une blessure, une piqûre avec infection ou même de la varicelle.
Ces cicatrices peuvent également apparaître lors d’un traumatisme interne (de l’épiderme) sans lésion cutanée. Ce traumatisme serait à l’origine d’un hématome situé sur une zone du corps sensible à la formation des chéloïdes.
Peu importe la localisation et l’aspect de la cicatrice chéloïde, cette dernière est gênante, parfois douloureuse avec des sensations de démangeaisons. Elles peuvent être parfois douloureuse avec des sensations d’électricité ou des petites piqûres de l’intérieur (c’est-à-dire entre l’épiderme et la chéloïde), de plus en plus insupportable en grandissant.
Les traitements
Voici les traitements que propose la quasi-totalité des chirurgiens du monde :
- Injection de « kénacort retard »:
molécules à base de corticoïde visant à ralentir le processus de cicatrisation, à pratiquer régulièrement (environ 1 fois toutes les 3 semaines) dans les zones récidiviste de la chéloïde.
Elle peuvent être pratiquées pendant une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, ou alors simplement par anesthésie locale.
- Compression :
maintiens de la cicatrise sous pression rapprochée de la peau normale afin d’empêcher son développement. Les équipements de compression peuvent être, des casques spéciaux, une combinaison de plongée, un bandage…
Ces équipements peuvent parfois être très gênant mais apportent des résultats dans le cas de maladie moins aggravée.
- Intervention chirurgicale : résection intra chéloïdienne :
Il s'agit de retirer une partie de la cicatrice en "taillant" directement à l'intérieur sans "toucher les bords".
- Curiethérapie :
Il s'agit d'un fil d’iridium (utilisé pour traiter les cancers) afin de supprimer les souches (racines) de la cicatrice chéloïde (facteur de récidive).
- Intervention chirurgicale avec placement d'un derme artificiel :
Il s'agit d'une peau naturel placée à la place de la chéloïde lors de son extraction en intervention chirurgicale un peu comme une greffe afin d'éviter la mise sous tension de la cicatrice et ralentir le processus de cicatrisation récidiviste.
Le risque d'infection est important.
Il existe d’autres traitements naturels :
- Placage d’argile sur la peau, parfois agressif, vinaigre de cidre de pomme (faire attention)
- Traitement de plantes sauvages.
- Nutrition
Certains chirurgiens évoquent le froid pour ralentir le processus de cicatrisation et apaiser le côté inflammatoire de la cicatrice qui demeure la cause de son développement.
Certains dermatologues préconisent des médicaments contre la démangeaison. Selon eux, le fait de gratter la chéloïde provoque son développement.
Mots des fondateurs:
Nous sommes là pour vous aider à faire les bons choix de traitement selon la gravité de votre maladie.
Les chéloïdes se traitent au cas par cas et nécessitent chacune une vraie étude.
Nous vous accompagnons dans les décisions que vous aurez à prendre et ferons notre possible pour vous aider dans vos démarches.
Prise en charge, Coût
Assez souvent, on pense que les frais de santé sont totalement pris en charge par la Sécurité Sociale.
En effet, cette dernière finance la quasi totalité des maladies graves en France, à savoir les cancers, les hépatites, le SIDA... mais le reste des maladies n'est financé que de manière partielle.
La maladie des chéloïdes, qui, n’est pas considérée comme une maladie grave, n’est remboursée que partiellement par la Sécurité Sociale mais également par la complémentaire santé (mutuelle...). On ne peut malheureusement pas être remboursé à 100% pour cette maladie (considérée comme esthétique et pas forcément mise en avant du fait de son coté "non vital").
Cependant, beaucoup de personnes ignorent que cette maladie des chéloïdes peut déboucher sur d'autres difficultés à appréhender, d'où la création de l'association HELP CHELOIDE. Cette association finance une partie de votre intervention selon votre choix d'adhésion, en effet, nous venons en aide aux jeunes, aux plus âgés, aux mères de famille qui souffrent de difficultés financières, psychologiques et sociales.
Aujourd'hui, il n'est pas possible de dire qu'il n’y a pas de recherches liées à ce problème, cependant elles ne mènent pas souvent à une solution définitive. Il est important d'avoir un suivi régulier pour traiter cette maladie, nos membres sont donc là pour vous accompagner dans vos démarches.
Les personnes atteintes de cette maladie sont toujours stressées à l'idée que la cicatrice va revenir car le côté récidive est pire que "l’obsolescence programmée".
Nous vous aidons à choisir les centres de traitements adaptés, et les comportements à avoir pour traiter au mieux vos cicatrices.
L'association HELP CHELOIDE, défend cette cause légitime des personnes en souffrance à cause des chéloïdes et est prête à vous accompagner au quotidien.
Cliniques Privées ou Hopital Public
Les cliniques privées sont les plus coûteuses bien que les traitements soient généralement plus rapides.
Les dépassements d'honoraires ainsi que les autres frais de santé sont plus importants.
Les chéloïdes ont souvent besoin d'un traitement rapide, la balance est alors entre le coût et la rapidité de l'intervention.
Les hôpitaux publics coûtent peu chères mais les rendez-vous sont plus long donc les traitements plus espacés, ce qui n'est pas favorable à la neutralisation de la chéloïde.
Cette tendance est en amélioration du fait de l’attractivité des établissements de soins, notamment des hôpitaux publics, mais également des cliniques privées en concurrence avec les hôpitaux publics.
Les statistiques démontrent qu'il y a une tendance depuis 2005 à recourir aux hôpitaux publics plutôt qu'aux cliniques privées.
Source: INSEE
L'association HELP CHELOIDE vous aide à faire le choix entre clinique privée ou hôpital public selon votre besoin.
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